Chronique d’un duel

Publié le 13 octobre 2003 Lecture : 1 minute.

Février 2003 Les premières rumeurs faisant état de la détérioration des rapports entre les deux hommes apparaissent. Elles font suite au traitement médiatique de la visite officielle de Benflis à Paris (16-18 janvier). Premier ministre à l’époque, le secrétaire général du FLN est présenté comme un probable successeur de Bouteflika par le quotidien français Le Monde.
18-20 mars Le VIIIe Congrès du FLN est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Une fois réélu au poste de secrétaire général, Benflis s’abstient en effet soigneusement de prendre position en faveur de Bouteflika pour la présidentielle. « Nous n’accepterons plus ni injonctions ni tutelle », martèle-t-il. L’entourage présidentiel n’apprécie pas.
17 avril Les deux hommes ne se parlent quasiment plus. Benflis sort de son mutisme et annonce qu’il n’a aucune intention de démissionner.
5 mai Limogeage de Benflis. Ahmed Ouyahia le remplace à la tête du gouvernement.
5 juin Dobermans, barres de fer… plusieurs cellules locales du FLN à travers le pays font l’objet d’agressions. La situation commence à déraper.
15 juin Le ministère de l’Intérieur annonce examiner plusieurs plaintes déposées par des militants du FLN, partisans du président, réclamant l’annulation du VIIIe Congrès.
5 septembre Six ministres FLN sont limogés.
12 septembre Abdelaziz Belkhadem, ministre des Affaires étrangères, prend la tête du « mouvement de redressement » du FLN.
2 octobre Le ministère de l’Intérieur autorise puis interdit la tenue du congrès extraordinaire. Benflis est « convoqué » chez le juge.
4 octobre Benflis retire les sept derniers ministres FLN du gouvernement.

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