Un guide de l’investissement

Publié le 13 septembre 2004 Lecture : 1 minute.

Pour attirer les investisseurs privés, nationaux et étrangers, le meilleur moyen est encore d’alléger la bureaucratie, estime la Banque mondiale dans un rapport publié le 8 septembre(*). Qui dit investissements, dit création d’emplois, augmentation du volume des affaires et croissance économique. Pour une fois, l’institution financière met les points sur les i en insistant sur le climat des affaires et le cadre juridique dont bénéficie l’entreprise. Le cas de chaque pays est analysé séparément et peut être comparé à celui de 144 autres pays, riches ou pauvres. Tel est le principal intérêt de cet ouvrage pratique et… ludique.
Exemples : quel est le coût des formalités administratives nécessaires pour créer une entreprise ? Combien faut-il de temps pour mener à bien les diverses procédures ? La réponse à cette dernière question varie de 11 jours au Maroc à 82 jours en Mauritanie… Une fois l’entreprise en activité, combien de temps faut-il pour régler un différend avec un mauvais client ou un fournisseur défaillant ? Quel est le prix de l’opération ? Quelles sont les conditions d’embauche et les modalités de licenciement ? En cas de mauvaises affaires, quel est le délai moyen pour mettre la clef sous la porte en toute légalité ? Les quelques infographies ci-dessous fournissent des réponses à ces questions dans cinq pays d’Afrique du Nord (la Libye n’est pas classée). Il apparaît, par exemple, que la masse des investissements étrangers par habitant était, à la fin de 2002, de 1 420 dollars en Tunisie. Soit quatre fois plus qu’en Égypte ou au Maroc.

* Doeing Business 2005, Banque mondiale, 160 pages, 35 dollars. Gratuit sur le site http://rru.worldbank.org/doingbusiness

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