Infrastructures : le coût exorbitant des ports nigérians

Faute d’investissements, les infrastructures portuaires du géant ouest-africain se trouvent dans un état d’asphyxie chronique. Pour accroître l’efficacité des flux commerciaux et espérer être compétitif face aux États voisins, le pays doit rapidement se réformer.

Au port d’Apapa, un jour comme un autre. © Olukayode Jaiyeola/NurPhoto/AFP

Au port d’Apapa, un jour comme un autre. © Olukayode Jaiyeola/NurPhoto/AFP

Publié le 13 janvier 2021 Lecture : 5 minutes.

La crise durable qui sévit dans les ports d’Apapa et de Tin Can Island, principaux points d’entrée commerciaux de la plus grande économie africaine, a été exacerbée par le marasme provoqué par la pandémie et les troubles récents dans la capitale économique du Nigeria. Des dizaines de navires restent inactifs en mer, tandis que des centaines de camions restent dans la circulation pendant des jours ou des semaines en attendant d’entrer et de sortir du port.

«Pendant la pandémie, il y a eu un confinement puis des couvre-feux, de sorte que les dockers n’ont pas pu reprendre le travail comme prévu. Cela a réduit la productivité et prolongé les longs séjours des navires », a déclaré Otunba Kunle Folarin, président du Conseil consultatif des ports nigérians.

Des chaînes d’approvisionnement mises à rude épreuve

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