Algérie : l’ex-avocat de Ali Haddad réclame toujours son dû
Près de trois mois après le procès en appel de l’homme d’affaires Ali Haddad, l’avocat Khaled Bourayou affirme n’avoir toujours pas été payé pour son travail.
L’ancien patron des patrons, le milliardaire Ali Haddad, mauvais payeur ? Son avocat Khaled Bourayou affirme aujourd’hui n’avoir pas perçu l’intégralité de son cachet, après son retrait du collectif de défense de l’homme d’affaires et ex président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), à la veille de son procès en appel qui s’est ouvert le 11 octobre devant la Cour d’Alger, après plusieurs reports.
« J’ai vu Ali Haddad en prison pour annoncer mon retrait du collectif de défense et lui demander le paiement de mes honoraires. Il m’a dit : “Soyez certain que vous serez payé.” Mais je n’ai rien reçu », confie aujourd’hui ce ténor du barreau d’Alger.
Au fil des semaines et des mois, l’avocat perd de plus en plus patience et revient à la charge. Cette fois-ci en réclamant sa rémunération – dont il s’abstient de révéler le montant -, auprès du frère de son ex-client, Meziane Haddad, qui gère actuellement ses affaires, selon lui. Il lui donne un ultimatum d’une semaine, avant d’alerter les médias.
Points de divergence
L’exaspération de l’avocat est d’autant plus vive que l’homme d’affaires a engagé le lobbyiste américain Robert Stryk, proche du président Donald Trump, pour la bagatelle de 10 millions de dollars, et ce juste après sa condamnation le 1er juillet en première instance par le tribunal de Sidi M’hamed, à 18 ans de prison pour corruption.
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