Difficultés pour le vaccin antisida

Publié le 13 septembre 2004 Lecture : 1 minute.

Au congrès international Aids Vaccine 04 qui s’est tenu au début de septembre à Lausanne, en Suisse, une équipe de chercheurs de l’université d’Oxford, en Grande-Bretagne, et de l’université de Nairobi, au Kenya, a indiqué qu’elle renonçait à ses travaux sur un vaccin antisida en raison de résultats décevants. Un financement d’environ 15,6 millions d’euros avait été assuré par l’International Aids Vaccine Initiative (Iavi). Le principe du vaccin était de stimuler les cellules T, qui ont la capacité de détruire les cellules porteuses du VIH. L’efficacité des cellules T avait été révélée par le cas de prostituées kényanes qui résistaient au virus, malgré des contacts répétés, parce qu’elles en avaient en abondance dans leur sang. Après des tests sur des animaux, les chercheurs espéraient que le vaccin serait capable de détruire de 60 % à 80 % des cellules infectées chez des humains volontaires. La réaction souhaitée ne s’est produite que dans quelque 20 % des cas.

La communauté de recherche internationale n’abandonne pas l’espoir de développer un vaccin malgré les difficultés techniques et logistiques. La Fondation Bill et Melinda Gates a annoncé, à Lausanne, la publication d’un projet scientifique mondial en novembre 2004 et des contacts entre chercheurs pour la normalisation des laboratoires.

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