Algérie-Libye : l’après-pétrole a commencé

Publié le 13 septembre 2004 Lecture : 1 minute.

La Libye a accueili 350 000 touristes en 2003 – un record. Ce nombre est certes encore modeste, mais il est appelé à augmenter rapidement. Les responsables tablent sur 3 millions de visiteurs par an en 2010. Le 31 août, à la veille de la célébration du 35e anniversaire de la Révolution, Mouammar Kadhafi a annoncé qu’une partie des revenus pétroliers allait être affectée à la construction d’hôtels, en prévision de l’épuisement des réserves d’hydrocarbures, et demandé à ses compatriotes de se préparer à recevoir les touristes de manière « civilisée ».
Autre pays pétrolier, l’Algérie a, quant à elle, accueilli un peu plus de 1 million de visiteurs l’an dernier. La moitié d’entre eux était de vrais touristes, généralement amateurs de randonnées dans le désert. L’autre moitié était constituée d’Algériens résidant à l’étranger. Comme leurs collègues libyens, les responsables algériens s’efforcent de préparer l’« après-pétrole ». Une stratégie de développement du secteur touristique a été mise en place pour l’horizon 2013. Le nombre des lits disponibles devrait passer de 60 000 actuellement à quelque 120 000 répartis dans 174 zones touristiques, sahariennes ou balnéaires. Objectif annuel : 3 millions de touristes et 1,5 milliard de dollars de recettes.

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