Un pays à découvrir

Publié le 14 juin 2005 Lecture : 1 minute.

La Mauritanie s’éveille tout doucement au tourisme. Le pays a attendu juillet 2002 pour se doter d’un office national. Après Mohamed Abdellahi Ould Khattra, c’est une femme, l’ex-secrétaire d’État Khadijatou Bint Boubou, qui en a pris les rênes à la fin de 2003. Depuis son arrivée, la destination Mauritanie gagne en visibilité dans les grandes manifestations internationales dédiées au tourisme (Salon mondial du tourisme à Paris, Top Résa à Deauville, etc.).
Encore très peu visité, le pays ne reçoit qu’environ 25 000 touristes (majoritairement français) par an. La plupart des voyageurs atterrissent dans la région de l’Adrar et séjournent dans les villes historiques de Chinguetti, Oualata, Ouadane et Tichit – quatre villes classées au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, mais aussi quatre escales sur la fameuse route des caravanes qui commerçaient entre l’Afrique du Nord et les vallées des fleuves Niger et Sénégal.
Les cités antiques et les paysages de dunes qui les entourent ne sont pas les seuls atouts de la Mauritanie. Ses 750 kilomètres de sable blanc encore vierges d’infrastructures hôtelières, mais aussi ses parcs naturels devraient participer à l’engouement dont bénéficie cette nouvelle destination, qui s’impose face au désert algérien, dont la réputation a souffert de l’insécurité liée aux mouvements islamistes. Le développement du tourisme a été enclenché en Mauritanie, reste à y aller avant que la multiplication des vols charters ne vienne en gâcher le paysage.

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