Côte d’Ivoire : le FPI peut-il se réconcilier avec lui-même ?
Assoa Adou, le secrétaire général de la branche pro-Gbagbo du FPI, a rendu visite à Pascal Affi N’Guessan le 4 janvier. Un signe de rapprochement entre l’ancien président et celui qu’il a longtemps considéré comme un traître, qui pourrait se concrétiser dans les urnes à l’occasion des législatives.
La démarche se voulait avant tout symbolique, mais elle en dit long sur le chemin parcouru par les frères ennemis du Front populaire ivoirien (FPI). Lundi 4 janvier, Assoa Adou, le secrétaire général de la branche pro-Gbagbo du parti, s’est rendu, accompagné d’une délégation, au domicile de Pascal Affi N’Guessan, dans le quartier de la Riviera, à Abidjan. Depuis leur bataille pour le leadership du FPI, le premier n’avait plus jamais franchi la porte de la résidence familiale du second.
Cinq jours plus tôt, Affi N’Guessan avait été libéré et placé sous contrôle judiciaire, après presque deux mois de détention préventive. Poursuivi pour de nombreux chefs d’inculpation, l’ancien Premier ministre se voit reprocher son rôle dans l’appel à la désobéissance civile et la proclamation d’un très éphémère Conseil national de transition (CNT) après la réélection contestée d’Alassane Ouattara, le 31 octobre dernier.
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