Mauritanie : la Snim peut-elle s’éviter un sort « à la Sonatrach » ?

Mauvaise gestion, affaires de malversations et de détournement… Si le fleuron industriel du pays, porté par le cours mondial du minerai de fer, affiche d’ambitieux objectifs, le scepticisme est de mise chez les observateurs quant à la réussite de son plan de développement stratégique.

La Snim ambitionne de doubler sa production de minerai de fer à 24 millions de tonnes. © Olivier Papegnies pour JA

La Snim ambitionne de doubler sa production de minerai de fer à 24 millions de tonnes. © Olivier Papegnies pour JA

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 8 janvier 2021 Lecture : 3 minutes.

Dans ses vœux au personnel de la Société nationale industrielle et minière (Snim), propriété à 78,35 % de l’État mauritanien et spécialisée dans l’exploitation des mines de fer de la région de Zouerate, son administrateur directeur général Moktar Ould Djaye a souligné que « la société avait réalisé en 2020 un niveau de production encourageant malgré les effets négatifs de la pandémie du coronavirus ». Il a précisé que « la société a vendu 12,5 millions de tonnes. Ces ventes représentent une augmentation importante par rapport à celles de 2019 ».

Cet optimisme est une bonne nouvelle pour le pays, car la Snim est le premier employeur de Mauritanie (6 000 salariés) après la fonction publique. Ses exportations principalement vers la Chine, le Japon et l’Allemagne représentent en moyenne 15 % du produit intérieur brut, 37 % des recettes d’exportation et fournissent 30 % des recettes de l’État.

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