Togo : qui veut de la BPEC ?

Africinvest et Cauris Management veulent se débarrasser de leurs parts (40%) dans le capital de la Banque populaire pour l’épargne et le crédit (BPEC). La tâche s’annonce pourtant difficile : les caisses du premier établissement bancaire du Togo (en nombre de comptes) sont dans le rouge.

Le siège de la BPEC, à Lomé. © Sylvio Combey

Le siège de la BPEC, à Lomé. © Sylvio Combey

Publié le 9 avril 2014 Lecture : 1 minute.

Africinvest et Cauris Management, les deux principaux actionnaires de la Banque populaire pour l’épargne et le crédit (BPEC) avec 40 % du capital, cherchent à se défaire de leurs parts. La revente à Investment Cofip, une émanation du groupe espagnol Pefaco (spécialisé dans les jeux et la loterie), a échoué, la commission bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ayant refusé d’agréer la vente en raison du manque d’expertise financière de l’acquéreur.

Pertes

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Les deux capital-investisseurs doivent donc trouver un nouvel acheteur pour le premier établissement togolais en nombre de comptes (près de 240 000), dont l’État détient près de 15 % du capital. La tâche s’annonce difficile : les pertes, causées par une mauvaise gestion, se sont accumulées. Les fonds propres à fin 2012 de l’établissement bancaire, né des cendres de la Caisse d’Epargne du Togo, étaient négatifs de près de 1,8 milliard de F CFA (environ 2,7 millions d’euros).

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