Ils ont dit

Publié le 14 juin 2005 Lecture : 2 minutes.

Philippe de Villiers
Président du Mouvement pour la France (opposition de droite)
Quand on a traversé le Sahara avec une gourde, on n’est pas prêt à se rendre au premier chameau [le président Jacques Chirac, NDLR].

Jeremy Rifkin
Essayiste américain, expert en économie et en relations internationales
Gardons à l’esprit qu’il aura fallu à l’Amérique près d’une centaine d’années, assorties de quelques guerres civiles sanglantes, avant que notre Constitution nationale soit totalement acceptée par les citoyens des divers États. Un jeu dont le mot d’ordre est… patience.

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Lyudmila Poutine
Épouse du président russe
Mon mari travaille trop. Il a oublié qu’on n’a pas besoin uniquement de travailler, mais aussi de vivre.

Shintaro Ishihara
Gouverneur de Tokyo
La langue française est inapte au calcul. Il est normal qu’elle soit disqualifiée comme langue internationale.

Cherie Blair
Avocate, épouse du Premier ministre britannique
La fidélité de mon mari n’est pas assurée par la force de nos vingt-cinq ans de mariage, mais parce que s’il me trompait, je le tuerais.

François Bayrou
Président de l’UDF (parti centriste français)
Je dirais qu’on est comme en 1957, au moment où la République épuisée arrive en bout de course. Ce qui s’achève, c’est un cycle politique de trente ans. Nos institutions et notre pratique politique sont à bout de souffle et c’est le pays qui trinque.

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Bertrand Delanoë
Maire de Paris
Notre dossier pour les jeux Olympiques vise la perfection la plus grande. Nous avons un projet pour des Jeux solidaires, populaires, écologiques et éthiques.

Jean-Claude Juncker
Premier ministre luxembourgeois et président en exercice de l’Union européenne
C’est une affaire de décence. En cas de non à la Constitution de l’Union européenne, ce n’est pas au peuple de partir, c’est à moi de m’en aller.

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Gloria Macapagal Arroyo
Présidente des Philippines
Mon père [qui a été président de 1961 à 1965] me disait toujours : quand on est un serviteur de l’État, la priorité est Dieu d’abord, le pays ensuite. La famille vient en dernier. Donc, je suis une épouse en dernier.

Kemal Dervis
Administrateur du Pnud, ex-ministre turc de l’Économie
En Turquie, nous sommes en train de dépasser l’opposition entre laïcisme dur et islamisme dur. Nous avons un gouvernement d’inspiration religieuse qui respecte la démocratie.

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