Burkina Faso : Zéphirin Diabré, l’opposant rentré dans le rang

Après avoir perdu son poste de chef de file de l’opposition à l’issue des élections législatives et présidentielle, Zéphirin Diabré fait son entrée au gouvernement, au sein duquel il est désormais chargé de « réconcilier » les Burkinabè.

FILES-BFASO-POLITICS-GOVERNMENT-OPPOSITION © Zéphirin Diabré, le 21 novembre 2020.

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Publié le 11 janvier 2021 Lecture : 4 minutes.

Zéphirin Diabré a-t-il voulu assurer sa survie politique ? Candidat malheureux pour la deuxième fois à la présidence du Faso en novembre dernier, il avait à cette occasion également perdu son statut de chef de file de l’opposition au profit d’Eddie Komboïgo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Pis : après les législatives, son parti, l’Union pour le changement (UPC), avait été relégué au quatrième rang des forces politiques, derrière le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir, 55 élus), le CDP (20 sièges) et le Nouveau temps pour la démocratie du ministre Vincent Dabilgou (13 députés).

Mais dimanche 10 janvier, à la faveur de la nomination du nouveau gouvernement, l’opposant et patron de l’UPC est devenu ministre d’État auprès de la présidence chargé de la Réconciliation.

« Sa déroute lui a fait perdre du crédit »

D’autres personnalités font certes leur entrée dans cette administration dirigée, comme la précédente, par le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré. Parmi elles, le sankariste et ancien vice-président du Parlement, Me Bénéwendé Stanislas Sankara (Habitat et Villes) ou encore le député de la majorité (MPP) Ousséni Tamboura, qui remplace Rémi Dandjinou à la Communication.

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