… Et aussi

Publié le 14 juin 2005 Lecture : 1 minute.

Avant l’oubli d’Augustin Burger (sortie à Paris le 15 juin)
En 1957, la guerre d’Algérie fait rage à Marseille, opposant non seulement les militants
indépendantistes aux forces de répression de la France coloniale, mais aussi, souvent, les nationalistes entre eux. Cette lutte fratricide donne sa dimension tragique à ce récit qui mêle la grande et la petite histoire. Un film épique dont la réussite doit beaucoup à l’interprétation de Sami Bouajila, véritablement habité par son rôle de responsable du Front amoureux d’une ouvrière d’origine espagnole qu’il a recrutée pour « porter les valises ».

Djourou, une corde à ton cou de Guka Omarova (sorti à Paris le 8 juin)
Qui paie ses dettes… ne s’enrichit pas, veut démontrer ce documentaire qui évoque le cas des pays de l’Afrique subsaharienne à travers l’exemple du Mali. Un pays, nous dit l’auteur, qui a déjà remboursé sept fois les montants empruntés et dont la dette, intérêts obligent, a pourtant été multipliée par quatre au fil des ans. Un film sans concession, bien que quelque peu aride.

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The World de Jia Zhang-ke (sorti à Paris le 8 juin)
Dans la banlieue de Pékin, on peut visiter en quelques heures les principaux sites touristiques de la planète : ils sont tous reproduits, en modèle réduit, dans le parc d’attraction The World. Le film nous invite à suivre deux employés de ce parc, et propose par là même à la fois une critique ironique de la mondialisation et un regard aigu sur la Chine moderne. L’auteur, malgré quelques scènes réussies, était plus convaincant quand il tournait sans l’accord des autorités, comme dans Platform ou Plaisirs inconnus.

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