RDC : la Guinéenne Bintou Keïta nommée à la tête de la Monusco

Bintou Keïta remplace la diplomate algérienne Leïla Zerrougui, qui achèvera sa mission à la tête de la Monusco en février, après trois années passées à la tête de la mission onusienne en RDC.

La Guinéenne Bintou Keïta a été nommée à la tête de la Monusco où elle succède à Leïla Zerrougui. © Leonora Baumann UN/MINUJUSTH

La Guinéenne Bintou Keïta a été nommée à la tête de la Monusco où elle succède à Leïla Zerrougui. © Leonora Baumann UN/MINUJUSTH

Publié le 15 janvier 2021 Lecture : 1 minute.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a annoncé jeudi 14 janvier la nomination de la Guinéenne Bintou Keïta au poste de Représentante spéciale et Cheffe de la Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Après l’annonce du départ de Leïla Zerrougui, arrivée à Kinshasa en janvier 2018, la Guinéenne faisait figure de favorite. Comme l’écrivait Jeune Afrique à la mi-décembre 2020, son nom avait plusieurs fois été évoqué pour lui succéder.

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Longue carrière onusienne

Bintou Keïta connaît bien les rouages de l’ONU : elle y dispose de plus de trente années d’expérience. Elle était jusqu’à présent sous-secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, un poste qu’elle occupait depuis deux ans.

Après avoir intégré l’ONU en 1989, elle fut, entre 2015 et 2017, la représentante spéciale conjointe adjointe pour l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), dont le mandat a pris fin le 31 décembre 2020.

Auparavant, « entre février et novembre 2015, elle a dirigé les efforts des Nations unies pour lutter contre le virus Ebola en Sierra Leone, rappelle un communiqué des Nations unies. De 2007 à 2010, elle a également été Représentante exécutive adjointe du Secrétaire général pour le Bureau intégré des Nations unies au Burundi (BINUB). »

La nomination de Bintou Keïta survient alors que la Monusco, arrivée au Congo en 1999 sous le nom de Monuc, poursuit sa stratégie de retrait progressif. À la mi-décembre 2020, le Conseil de sécurité a prolongé la mission d’un an – avec des effectifs maximum autorisés d’environ 16 300 militaires et policiers -, tout en amorçant un désengagement prudent et étalé sur plusieurs années.

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