Les scientifiques déjà à l’uvre

Publié le 14 mars 2006 Lecture : 1 minute.

Avant d’installer les plates-formes de production pétrolière, il faut réaliser le forage des puits. C’est le rôle de bâtiments spéciaux, comme le Pride Africa et le Pride Angola. Ces deux navires ont été spécialement construits en Corée du Sud pour le site de Girassol, exploité par Total, puis à nouveau sollicités pour Dalia. Ils sont capables de réaliser des forages dans la croûte terrestre sous 3 000 mètres d’eau. Pour y parvenir dans les meilleures conditions, le bateau doit se maintenir au-dessus de l’objectif de forage en dépit des effets de la houle, du courant et du vent. L’ancrage ne permet pas une précision suffisante et l’on fait appel au positionnement dynamique : un ordinateur gère de petits mouvements de l’embarcation pour qu’elle « reste en place ». Deux navires peuvent opérer à de plus grandes profondeurs et sont utilisés dans le cadre de l’IODP (Integrated Ocean Drilling Program), un programme de recherche scientifique international dont le but est d’explorer l’histoire et la structure de la Terre. Sorti de chantiers navals canadiens en 1978, le JOIDES (Joint Oceanographic Institutions for Deep Earth Sampling) est capable de forer 2 200 mètres sous la croûte océanique, celle-ci pouvant être située jusqu’à 8 000 mètres sous la surface de la mer. Le bâtiment japonais Chikyu, quant à lui, peut pénétrer la croûte océanique jusqu’à 7 000 mètres, mais sous 2 500 mètres de profondeur d’eau « seulement ».

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