« La balle est dans le camp des Ivoiriens »
« Nous souhaitons revenir en Côte d’Ivoire dès que les conditions de paix et de sécurité seront réunies », a déclaré le président de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka, aux autorités ivoiriennes lors de sa visite à Abidjan (5-8 mars), la première depuis sa prise de fonctions le 1er septembre 2005. La BAD avait dû quitter précipitamment la capitale économique ivoirienne le 7 février 2003 lorsque l’insécurité avait atteint son degré maximal. Seuls 73 fonctionnaires sont aujourd’hui présents au siège de la BAD à Abidjan (pour la maintenance), alors que près d’un millier sont installés à Tunis, siège provisoire. Le retour à Abidjan est assujetti à trois conditions : réunification du pays ; désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants ; élection présidentielle et stabilité politique. « La balle est dans le camp des Ivoiriens », conclut le président Kaberuka, qui a constaté que la situation ne permet pas encore une réinstallation. Celle-ci sera décidée en décembre 2006, après le processus électoral (31 octobre). Compte tenu du délai de préparation fixé par les gouverneurs de la Banque (pour un retour dans l’ordre), la BAD reviendrait à Abidjan au mieux en 2008.
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