Vers une reprise du dialogue
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Le gouvernement et l’opposition pourraient renouer dès la fin de ce mois les discussions engagées en mai 2004, à Lomé, et interrompues au mois de février suivant par la mort du président Gnassingbé Eyadéma. L’ouverture de ce « dialogue national » est l’une des conditions mises par l’Union européenne à la reprise de son aide, suspendue en 1993. Le Rassemblement du peuple togolais (RPT), le parti au pouvoir, et l’opposition seraient tombés d’accord pour renoncer à nommer un « facilitateur », faute de parvenir à s’entendre sur l’un des noms proposés par l’Union européenne et les Nations unies. La première phase des pourparlers devrait durer au moins trois semaines. L’ordre du jour reste à définir, mais toutes les questions devraient être abordées, même celle, ultrasensible, de la réforme de l’armée.
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