Gabon : au cœur du bras de fer entre la société civile et le groupe pétrolier Perenco
Des organisations de la société civile ont demandé le 15 janvier au tribunal de Port-Gentil la cessation des activités du groupe pétrolier franco-britannique ainsi qu’une expertise environnementale.
Le 15 janvier, le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) a déposé devant le président du tribunal de Port-Gentil une demande d’expertise afin de faire analyser l’impact environnemental des activités de Perenco dans le département d’Etimboué (Ogooué-maritime).
Représenté par l’avocat Anges Kevin Nzigou, le ROLBG estime, dans le document qu’a pu consulter Jeune Afrique, que « les populations du département sont victimes de marées noires et d’épandages de produits pétroliers » et que « l’impact environnemental des activités d’extraction de l’entreprise Perenco affecte principalement la qualité de l’air, la qualité de l’eau, les ressources et la santé humaine des populations ».
La présidence suit le dossier
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