Retour dans le Far West ivoirien

Publié le 14 février 2006 Lecture : 1 minute.

Jan Egeland, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires humanitaires, souhaite se rendre compte par lui-même de la détresse des habitants de l’Ouest ivoirien. Le 15 février, il devait se rendre à Guiglo, la ville où cinq partisans de Laurent Gbagbo ont été tués par des Casques bleus bangladais lors des manifestations du 18 janvier contre le personnel de l’ONU. Depuis ces affrontements, c’est le sauve-qui-peut. Soldats de l’Onuci et nombre d’agences humanitaires ont notamment quitté la région, à l’exception de Caritas et de Médecins sans frontières. Le 6 février, onze personnes, dont trois bébés, ont été assassinés par des inconnus à Pehapan, un village proche de Guiglo. Sur place, le diplomate norvégien – qui fut l’un des artisans des accords d’Oslo entre Israël et l’OLP (1993) – va s’efforcer de préparer le retour du Programme alimentaire mondial (PAM). Et de tâter le terrain en vue de celui, plus hypothétique, des Casques bleus.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires