Logiciels libres : Google adopte « Ubuntu »

Publié le 14 février 2006 Lecture : 1 minute.

« Ubuntu ». En zoulou, le terme signifie « la part d’humanité qui est en chacun de nous ». C’est aussi le nom choisi par le millionnaire sud-africain installé à Londres Mark Shuttleworth pour son logiciel libre. Passionné par l’espace (il a déjà effectué un séjour sur la station Mir), mais aussi grand admirateur du logiciel libre Linux, précurseur dans le domaine, Shuttleworth, 32 ans, s’est lancé en 2004 dans le projet Ubuntu visant à produire une palette de programmes de bureautique libres et de qualité. En moins de deux ans, le logiciel, convivial et ergonomique, qui se décline en versions spécialisées (Edubuntu pour les écoles et Kubuntu en fonction des pays), a séduit 8 millions d’utilisateurs. Et parmi eux, un client de taille : le moteur de recherche Google, qui a récemment indiqué qu’il utilisait le logiciel en interne dans ses sociétés. Le projet Ubuntu ne devrait pas en tirer de profit immédiat, son logiciel étant libre d’exploitation. Mais son utilisation par le géant des moteurs de recherche a relancé les spéculations : Google est en effet le seul qui pourrait avoir les reins assez solides pour défier Microsoft en matière de logiciels d’exploitation. Google a démenti tout projet de distribution du logiciel en dehors de sa société. Il n’en reste pas moins que l’adoption de Ubuntu par Google est un sacré coup de pub pour le logiciel sud-africain, au moment où Shuttleworth est en négociation avec des constructeurs pour une pré-installation sur des PC.

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