Sébastien de Montessus : « Au Sénégal, au Burkina et en Côte d’Ivoire, Endeavour est le premier producteur d’or »

Après la fusion avec Teranga Gold, le patron d’Endeavour se félicite de la présence renforcée de son groupe en Afrique de l’Ouest, où il espère encore découvrir de nouveaux gisements.

Sébastien de Montessus, en 2015. © Bruno LEVY pour JA

Sébastien de Montessus, en 2015. © Bruno LEVY pour JA

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 22 janvier 2021 Lecture : 7 minutes.

Alors que la fusion de son groupe Endeavour Mining – présent au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Mali – avec Teranga Gold – actif au Sénégal – a été validée le 21 janvier par les actionnaires d’Endeavour et doit l’être ce 22 janvier par ceux de Teranga, le directeur général du groupe coté à Toronto a répondu aux questions de Jeune Afrique.

Le patron minier français, venu d’Areva, qui en est à sa deuxième grande opération en moins d’un an, après l’acquisition de Semafo, en avril 2020, détaille la stratégie du nouvel ensemble devenu le premier groupe aurifère en Afrique de l’Ouest, validée avec son mentor et actionnaire, le tycoon égyptien Naguib Sawiris.

Jeune Afrique : Quelles sont les prochaines étapes de la fusion ?

Sébastien de Montessus : Après des deux assemblées générales cette semaine, nous attendons l’accord des autorités canadiennes la semaine suivante. Je suis serein, cette opération a le soutien de tous les grands actionnaires des deux sociétés, aussi bien de Naguib Sawiris côté Endeavour, que de la famille Mimran et de Barrick Gold côté Teranga.

Les discussions ont été très productives, confirmant l’intérêt de ce rapprochement pour construire le premier groupe aurifère du continent, centré sur cette région phare qu’est devenue l’Afrique de l’Ouest pour l’industrie aurifère.

Quel est le rôle joué par Mark Bristow, le patron de Barrick, dans cette fusion ?

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Il y a deux ans, début 2019, au moment où il avait décidé de se séparer de sa mine de Massawa, il nous avait contacté pour proposer à Endeavour de le reprendre. Nous avions étudié attentivement le dossier pour nous rendre compte qu’au final il y avait des synergies beaucoup plus évidentes pour cet actif au sein de Teranga Gold, bien implanté au Sénégal avec sa mine de Sabodala, plutôt qu’avec Endeavour qui n’y était pas.

Bien s’informer, mieux décider

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