Zerhouni, opéré lui aussi

Publié le 12 décembre 2005 Lecture : 1 minute.

Ce n’est que le dimanche 3 décembre qu’un membre du gouvernement algérien délivre enfin la première nouvelle officielle : « L’état de santé du ministre d’État et ministre de l’Intérieur est parfait à l’issue d’une lourde opération rénale. M. Zerhouni poursuit l’habituel traitement d’accompagnement prescrit, en pareil cas, par ses médecins », déclare Dahou Ould Kablia, ministre délégué aux Collectivités locales.
Proche parmi les proches du président Bouteflika, Nourredine Yazid Zerhouni, 67 ans, a donc subi, dans le courant du mois de novembre, une greffe du rein à l’hôpital parisien du Val-de-Grâce. L’information avait été longtemps tenue secrète, si bien que l’absence prolongée de l’intéressé a fini par susciter une rumeur faisant état de la mort de Yazid Zerhouni. « Mercredi 30 novembre, nous avons retardé le bouclage jusqu’à une heure tardive dans l’attente d’une hypothétique confirmation », avoue le rédacteur en chef d’un quotidien d’Alger. Comme pour tordre définitivement le cou à l’intox et rassurer l’opinion publique algérienne, Yazid Zerhouni est intervenu lundi 5 décembre sur les ondes de la radio d’État Chaîne III, en lançant aux auditeurs : « Est-ce que j’ai une voix de moribond ? »
Maintenu en observation médicale, le ministre de l’Intérieur doit respecter une longue période de convalescence en France avant de pouvoir rentrer en Algérie. « Je vais rester encore quelques semaines à l’hôpital. Il s’agit, en fait, de bien ajuster (le) traitement antirejet qui nécessite des examens du laboratoire deux fois par semaine », a-t-il indiqué.
Ancien numéro deux de la sécurité militaire, ex-ambassadeur d’Algérie à Mexico puis à Washington, Yazid Zerhouni souffre depuis des années d’une insuffisance rénale qui l’oblige à s’éclipser régulièrement pour suivre des séances d’hémodialyse dans des hôpitaux étrangers.

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