RDC-Equity BCDC : que veut vraiment la Banque centrale ?

La Banque centrale du Congo rappelle à l’ordre l’actionnaire majoritaire d’Equity BCDC, et notamment son patron James Mwangi, après l’annonce par ce dernier d’une série de mesures relatives au processus d’intégration de ses deux filiales en RDC. Explications.

James Mwangi, dans son bureau à Nairobi, Kenya, en août 2016. © Riccardo Gangale/Bloomberg/Getty

James Mwangi, dans son bureau à Nairobi, Kenya, en août 2016. © Riccardo Gangale/Bloomberg/Getty

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Publié le 26 janvier 2021 Lecture : 4 minutes.

Banque centrale du Congo : 1 –Equity Group : 0. Alors que le processus de fusion-absorption de Equity Bank Congo par la Banque commerciale du Congo (BCDC) – condition contractuelle du rachat par le holding Equity Group (EGH) de la deuxième banque du pays –, est actuellement en cours, le régulateur congolais est venu semer le trouble dans l’opération.

Dans un courrier au président du conseil d’administration de BCDC, daté du 19 janvier et dont JA a pu prendre connaissance, le gouverneur de la Banque centrale, Jules Bondombe Assango, réagit à une précédente « communication de Monsieur James Mwangi, (…) au personnel de la nouvelle entité Equity BCDC s.a. ».

Les décisions annoncées par le PCA du groupe ont été prises de manière unilatérale

Pour rappel, en août dernier, EGH a achevé l’acquisition de 66,53 % du capital de BCDC pour un montant de 10,37 milliards de shillings (95 millions de dollars). Fin décembre, le géant kényan (76 milliards de shillings de revenus en 2019) obtient le feu vert pour fusionner son réseau bancaire local avec le groupe nouvellement acquis, portant ainsi sa participation dans Equity BCDC à plus de 77 %.

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