Quand l’Opep soutient le dollar
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En modifiant la composition de leurs fonds en devises, les pays exportateurs de pétrole jouent un rôle important sur le cours du dollar. Les chiffres publiés par la Banque des règlements internationaux montrent que 69,5 % des dépôts des pays de l’Opep étaient en dollar à la mi-2005, contre 61,5 % en 2004, l’euro passant de 24 à 16 % sur la même période. Parallèlement, la monnaie américaine a atteint son plus haut depuis deux ans face à l’euro, au yen et à la livre sterling. Une coïncidence due aux pétrodollars plus qu’au hasard : les prix du brut se sont appréciés de 170 % depuis 2001 (à prix constants), et les taux d’intérêt du dollar ont augmenté de 3 % (à 4 %) depuis juin 2003, contre seulement 0,25 % (à 2,25 %) récemment pour l’euro. Les pays producteurs de pétrole surveillent particulièrement la rémunération des actifs financiers. Pour dégager de meilleurs profits, ils préfèrent même investir en obligations privées – y compris européennes – plutôt qu’en bons du Trésor américain, dont les performances restent ternes.
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