Présidentielle sous surveillance
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Appelée à l’aide par le président Azali Assoumani, la communauté internationale semble disposée à prendre financièrement en charge l’organisation de l’élection présidentielle comorienne du mois d’avril 2006 (coût estimé : 2 millions de dollars). L’Afrique du Sud envisage même de déployer sur place entre 300 et 900 hommes pour assurer la sécurité de la campagne et du scrutin. À l’inverse des opposants comoriens, le président Thabo Mbeki ne doute pas de la volonté de son collègue de se retirer, conformément aux accords conclus. Lors de la Conférence des bailleurs de fonds en faveur de l’Union des Comores, le 8 décembre à Maurice, il s’est même permis d’ironiser : « Si nous n’étions pas parvenus à trouver un Premier ministre de Côte d’Ivoire [le 4 décembre], nous aurions pu nommer le président Azali à ce poste. Cela nous aurait permis d’être sûrs que la consultation aura lieu dans les délais prévus. »
L’Union africaine, l’Organisation internationale de la Francophonie et l’Union européenne étaient fort bien représentées à cette conférence. Mais Alpha Oumar Konaré, le président de la Commission de l’UA, empêché, s’était fait remplacer par Saïd Djinnit, le commissaire pour la paix et la sécurité. Abdou Diouf était quant à lui retenu à Niamey par l’ouverture des jeux de la Francophonie, et Louis Michel, le commissaire européen au Développement, était souffrant. « Je peux maîtriser mon agenda, mais pas encore mon état de santé », a-t-il fait savoir aux participants.
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