Convalescence et vacance du pouvoir

Publié le 12 décembre 2005 Lecture : 1 minute.

« Hors complications postopératoires, indique une source hospitalière algéroise, un acte chirurgical consécutif à un ulcère hémorragique nécessite une convalescence de deux à trois semaines durant laquelle un suivi médical est nécessaire. » Le bulletin de santé émis à Paris, le 5 décembre, par le professeur Messaoud Zitouni a beau être rassurant, il précise que les médecins ont prescrit « une convalescence stricte et rigoureuse pour conforter la thérapeutique appliquée ».
Connaissant le personnage, il est peu probable qu’Abdelaziz Bouteflika fasse son retour en Algérie sur une civière. Ce qui implique une longue absence. Peut-on, dès lors, évoquer la vacance de pouvoir ? Selon l’article 88 du Texte fondamental, c’est le Conseil constitutionnel qui propose, à l’unanimité de ses membres, au Parlement, composé de l’Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la Nation (Sénat), de déclarer l’état d’empêchement. Cette procédure est déclenchée si le président est dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions. Cela ne semble pas être le cas. Hors complications postopératoires…

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