Conjurons nos peurs

Publié le 12 décembre 2005 Lecture : 1 minute.

Etre antimondialisation, c’est comme être contre le fait que l’océan soit salé. En revanche, on doit pouvoir mieux contrôler cette mondialisation. Afin de lancer le débat, je voudrais ici ouvrir cinq pistes.

1. Le pétrole est une ressource en péril, gérée par une économie artificielle. Le président de Total disait, il y a peu : « Si le baril atteint 20 dollars, ce serait déjà considérable. » Il est à 70 dollars. Alors que son prix de revient oscille entre 3 et 11 dollars. Il faut prendre une disposition anticartels comme les États-Unis ont su le faire autrefois. L’économie est désormais mondiale. Il faut donc la réguler mondialement. Le marché du brut est truqué par l’Opep et les majors. Il doit devenir honnête.

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2. Il faut instaurer une transparence absolue et un contrôle très strict des activités nucléaires du monde, en songeant toujours qu’il existe une porosité totale entre civil et militaire.

3. Il faut contrôler Internet. Pas le censurer, pas le transformer en un organe officiel. Mais éliminer tout ce qui concerne les activités criminelles ou frauduleuses.

4. Réorganiser l’OMC. Un organe de régulation, c’est mieux que la loi de la jungle ! Il s’agit de donner pour objectif à l’OMC non pas le libre-échange mais le « juste-échange », avec comme paramètre cardinal l’emploi et la croissance harmonieuse de tous les pays.

5. Augmenter le coût du transport de marchandises afin de ralentir les flux de poids lourds et d’avions-cargos. C’est aux pays développés d’agir en combinant cela avec le développement du Tiers Monde.

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