Bolton égal à lui-même
Ceux qu’inquiétaient par avance son arrogance et son unilatéralisme n’avaient pas tout à fait tort. John Bolton, le nouvel ambassadeur américain auprès des Nations unies, vient de prendre violemment à partie Abdallah Baali, son collègue algérien, à qui il reproche d’avoir « fait capoter » l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution condamnant l’attentat terroriste du 5 décembre à Netanya, en Israël. Le diplomate algérien avait simplement suggéré que le texte proposé par Bolton fasse mention de « l’usage excessif de la force » par l’État hébreu. « Non, il n’y a rien à négocier, c’est à prendre ou à laisser », a tranché l’irascible ambassadeur.
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