Algérie : comment Abdelaziz Bouteflika a exigé le blanchiment de son ami Chakib Khelil

Saïd Bouteflika a révélé que son frère Abdelaziz avait ordonné l’annulation des mandats d’arrêt internationaux lancés en 2013 contre Chakib Khelil et sa famille. Enquête sur ce traitement de faveur.

Chakib Khelil et Abdelaziz Bouteflika, en décembre 2008. © Zohra Bensemra/REUTERS

Chakib Khelil et Abdelaziz Bouteflika, en décembre 2008. © Zohra Bensemra/REUTERS

FARID-ALILAT_2024

Publié le 1 février 2021 Lecture : 3 minutes.

Dans le cadre d’une enquête pour « abus de fonction » et « interférence dans le travail de la justice », au cours de laquelle Tayeb Louh ainsi que plusieurs magistrats ont été inculpés, Saïd Bouteflika a reconnu devant le juge qu’il a servi d’intermédiaire entre l’ex-garde des Sceaux et le président Abdelaziz Bouteflika.

Cette démarche visait à enclencher la procédure judiciaire ayant débouché en 2013 sur l’annulation des mandats d’arrêts internationaux émis contre Chakib Khelil et sa famille. Toutes les poursuites engagées contre l’ex-ministre de l’Énergie, son épouse Najat Arafat Khelil, ainsi que leurs enfants, Sinna et Khaldoun, ont été abandonnées.

Ordre express de Bouteflika

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