Un plan B en discussion

Publié le 13 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

« Il n’y a pas de plan B », déclarait en septembre le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson. Finalement, Bruxelles a dû se rendre à l’évidence, et les dernières déclarations, le 4 novembre, du président de la Commission de la Cedeao, Mohamed Ibn Chambas, sont venues accréditer la thèse que le calendrier du 1er janvier 2008 n’avait aucune chance d’être tenu. « Nous allons saisir l’Union africaine pour dire que notre zone n’est pas prête à conclure les accords en l’état actuel des choses », a-t-il annoncé après un entretien avec le président burkinabè Blaise Compaoré. Devant l’étendue des blocages, la Commission européenne a indiqué qu’elle se contenterait « d’arrangements transitoires » sur les échanges de produits, et ce uniquement avec les régions prêtes à signer, comme les Caraïbes et le Pacifique. Les autres points des APE, comme les services et les investissements, seront abordés en 2008. D’ici là, les APE ont de fortes chances de s’imposer à l’agenda du sommet Afrique-Europe de Lisbonne, les 8 et 9 décembre prochain. « Les APE se servent du commerce pour stimuler et soutenir le développement. L’Union européenne y consacrera une aide de 2 milliards d’euros par an », explique le commissaire Mandelson. Bruxelles attire notamment l’attention sur le fait que les accords de Cotonou n’ont pas permis aux exportations africaines de décoller, que ce soit en Europe ou dans le reste du monde.

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