Dette : Brazza veut retrouver la confiance du FMI

Le Congo a retrouvé l’aide du FMI en juillet 2019 avant de la voir suspendue six mois plus tard, faute d’accord avec ses créanciers Glencore et Trafigura. La situation pourrait se débloquer au cours de ce premier semestre.

Les pratiques pétrolières peu orthodoxes et les montants de dettes cachés ont rendu les experts du FMI méfiants (ici à Pointe-Noire). © Antonin Borgeaud pour JA

Les pratiques pétrolières peu orthodoxes et les montants de dettes cachés ont rendu les experts du FMI méfiants (ici à Pointe-Noire). © Antonin Borgeaud pour JA

OLIVIER-CASLIN_2024
  • Olivier Caslin

    Spécialiste des transports et des questions économiques multilatérales. Il suit également l’actualité du Burundi, de Djibouti et de Maurice.

Publié le 1 mars 2021 Lecture : 3 minutes.

Le Congo pensait bien avoir réussi le plus difficile avec l’approbation par le conseil d’administration du FMI, le 11 juillet 2019, d’un accord en sa faveur d’un montant de 448,6 millions de dollars au titre d’une facilité élargie de crédit (FEC).

Nul doute qu’avec ce quatrième plan de sauvetage accordé par le Fonds, auquel venaient s’ajouter les centaines de millions de dollars apportés par la Banque mondiale, la BAD et l’AFD, le Congo allait enfin avoir les moyens de tourner la page de la crise financière et économique qui tourmente le pays depuis 2014 et la chute du prix du baril.

Mais si, comme prévu à Washington, la première tranche de 44,9 millions de dollars a été immédiatement décaissée, aucune autre n’a suivi depuis. Et, faute de liquidités, l’économie congolaise prend aujourd’hui l’eau.

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