Congo : Pointe-Noire touchée… mais pas coulée
Entre la chute des cours du brut et le Covid-19, la capitale économique congolaise a perdu des points de croissance et des emplois, notamment dans le secteur des hydrocarbures. Mais les activités portuaires devraient permettre de garder le cap.
![Si quelques chantiers continuent d’avancer à Brazzaville, le secteur du BTP est au point mort à Pointe-Noire. © Antonin Borgeaud pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/02/03/jad20210203-gf-congo-conjoncture-pointe-noire.jpg)
Si quelques chantiers continuent d’avancer à Brazzaville, le secteur du BTP est au point mort à Pointe-Noire. © Antonin Borgeaud pour JA
Au Congo, quand Pointe-Noire tousse, c’est toute l’économie du pays qui s’enrhume. Déjà sérieusement encrassé depuis 2014 et la crise provoquée par la chute des cours du pétrole, le poumon économique du Congo a été grippé par la pandémie en 2020. Et le ralentissement est plus visible encore au bord de l’Atlantique que partout ailleurs dans le pays.
Si quelques chantiers continuent d’avancer à Brazzaville, le secteur du BTP est au point mort à Pointe-Noire. Le seul le projet en cours est celui du nouveau siège du Port autonome (PAPN), qui doit être livré dans les semaines à venir, dix ans après son lancement. Un édifice de prestige en forme de navire de verre loin de faire l’unanimité en cette période compliquée, y compris auprès du million de Ponténégrins.
« Dans la foulée du départ des expatriés des compagnies pétrolières, la ville a perdu 50 000 emplois ces cinq dernières années », constate Sylvestre Didier Mavouenzela, le président de la Chambre de commerce et d’industrie locale.
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