Burundi : la « main tendue » d’Évariste Ndayishimiye aux médias, un message à l’Union européenne ?
Le président burundais a assuré vouloir entamer le dialogue avec les médias. Une proposition formulée alors que le pays ouvre des discussions avec l’Union européenne afin d’obtenir la levée de ses sanctions économiques.
Faut-il y voir un réel geste d’apaisement ou une simple opération de communication ? Jeudi 28 janvier, Évariste Ndayishimiye s’est adressé aux responsables des médias présents dans le pays d’une manière inédite depuis qu’il a pris les rênes du pays, en juin dernier.
Il est urgent de trouver une solution à nos différends
Comparant les médias à des « enfants comme les autres » de « l’État bienveillant », il a demandé au Conseil national de la communication (CNC) de mettre sur pied, « le plus rapidement possible », un dialogue avec les médias sous sanctions. « Il est urgent de trouver une solution à nos différends antérieurs. Des médias ont été sanctionnés ou suspendus. Il faut que le CNC puisse s’asseoir avec les responsables de ces médias afin qu’une solution soit trouvée et que ce dossier soit clôturé. Il faut se mettre au travail », a-t-il enjoint.
L’annonce, relayée sur les réseaux gouvernementaux sous le hashtag #JamaisSansLesMédias, a surpris les professionnels burundais et internationaux du secteur rassemblés dans une salle de l’hôtel Kiriri Garden depuis la veille pour un atelier sur « le rôle et la responsabilité des médias dans le développement du pays, la sauvegarde de la cohésion sociale et la protection des droits de l’homme ».
« Un pas dans la bonne direction »
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