Rwandair et Ethiopian Airlines privées de ciel chinois : que peuvent faire les compagnies africaines ?

Présidente de l’Association africaine de droit aérien et spatial, Arlette Tanga revient pour Jeune Afrique sur les mesures de bannissement qui ont déjà frappé à plusieurs reprises les compagnies du continent.

Un Airbus 350-900 d’Ethiopian Airlines. © Fabrizio Gandolfo / SOPA Images/Sipa

Un Airbus 350-900 d’Ethiopian Airlines. © Fabrizio Gandolfo / SOPA Images/Sipa

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Publié le 4 février 2021 Lecture : 3 minutes.

Sale temps pour les compagnies aériennes. Alors que les frontières se ferment à nouveau, les transporteurs, qui voient leurs réservations se réduire comme peau de chagrin, après une année 2020 qui a vu le trafic tomber de 69,8 % pour le seul continent africain, doivent en outre s’adapter à des politiques élaborées à l’échelle nationale, sans harmonisation : vérification des tests – PCR ou antigénique selon les pays – pour les passagers et/ou leurs personnels, protocoles sanitaires changeants…

La Chine a ainsi établi, depuis juin, de nouvelles règles qui conditionnent la reprise des dessertes à l’absence de cas de passagers positifs sur un vol pendant trois semaines consécutives. Au contraire, les compagnies dont les passagers sont testés positifs à l’arrivée se voient privées de vols pour une certaine période : deux semaines pour 5 passagers positifs – la règle, qui prévoyait initialement une semaine de suspension, a été durcie à la mi-décembre 2020 – et quatre semaines pour 10 passagers positifs.

Une mesure dont ont déjà fait les frais les africaines Rwandair et Ethiopian Airlines. La première, qui avait repris ses vols vers Guangzhou début janvier, a entamé le 31 janvier sa quinzaine de suspension, quant à la seconde, elle a été frappée de bannissements successifs en septembre, octobre, et durant tout le mois de décembre 2020, et a repris ses liaisons en janvier.

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