Green Congo : les dossiers très très chauds de l’environnement (1/3)
Élément-clé du soft power diplomatique de Brazzaville, le Bassin du Congo sera au cœur des enjeux écologiques de la COP26, prévue en Écosse en novembre. Objectif : préserver cet écosystème unique au monde et faire prendre conscience des enjeux cruciaux qui s’y jouent.
Depuis 2016, et certainement pour la première fois de son histoire, le portefeuille de ministre du Tourisme du Congo n’est pas vécu comme une punition par son détenteur. Et c’est peut-être l’une des principales raisons qui font que les rares professionnels congolais du secteur sentent enfin « qu’il se passe quelque chose ».
En cette période de grande disette budgétaire pour le gouvernement, ledit ministère n’est pas mieux doté que les autres, mais cela n’empêche pas Arlette Soudan-Nonault d’avancer, et à un rythme aussi soutenu que possible, pour répondre aux impératifs de diversification économique nécessaires au redressement du pays.
La ministre profite de ce que ses thèmes de prédilection soient dans l’air du temps, ainsi que des nouvelles priorités du gouvernement, pour tenter d’imposer son calendrier. Elle est désormais titulaire d’un portefeuille devenu bien plus stratégique aux yeux de la présidence depuis qu’on a eu l’idée bien inspirée de lui rattacher le portefeuille de l’Environnement. C’était lors du remaniement d’août 2017, six mois seulement après le lancement du Fonds bleu pour le bassin du Congo, dans lequel Denis Sassou Nguesso s’est fortement investi. Et sa ministre avec lui.
Bien s’informer, mieux décider
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