Mali : le RPM survivra-t-il à la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta ?

Le Rassemblement pour le Mali se prépare pour les élections générales qui mettront fin à la transition mi-2022. Mais pour peser sur la scène politique malienne, l’ancien parti au pouvoir va devoir se réorganiser et faire son auto-critique.

Un partisan du Rassemblement pour le Mali brandit un drapeau du RPM à Bamako, le 10 août 2018, avant le second tour de la présidentielle du 12 août. © MICHELE CATTANI/AFP

Un partisan du Rassemblement pour le Mali brandit un drapeau du RPM à Bamako, le 10 août 2018, avant le second tour de la présidentielle du 12 août. © MICHELE CATTANI/AFP

Aïssatou Diallo.

Publié le 9 février 2021 Lecture : 6 minutes.

Pour lui aussi, la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a été un cinglant revers. Les relations entre le Rassemblement pour le Mali (RPM) et son fondateur étaient pourtant complexes. Au plus fort de la crise qui a secoué le pays l’année dernière, l’ancien président a d’ailleurs paru bien seul face au Mouvement du 5 juin (M5), tant sa majorité était divisée. Si IBK aimait répéter qu’il avait été élu par les Maliens, le RPM estimait ne jamais avoir eu la place qui lui revenait en tant que parti au pouvoir.

En juillet dernier, alors que les remous nés de la proclamation des résultats des élections législatives organisées quatre mois plus tôt peinaient à retomber et que les manifestants n’en finissaient pas de dénoncer la mauvaise gouvernance d’IBK, une délégation du parti était allée à la rencontre du président.

Relation tumultueuse

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