Amos Gitaï sanctionné
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Amos Gitaï, le plus connu et le plus talentueux des réalisateurs israéliens, a maille à partir avec les financiers du cinéma dans son pays. Son dernier film, Le Désengagement, qui se passe pendant le retrait de Gaza en 2005, n’a pas obtenu l’aide de la Commission de financement de la télévision nationale, au motif qu’« il n’est pas un artiste israélien » puisqu’il réside souvent hors du pays – à Paris en fait. Le réalisateur de Kadosh, qui vit la plupart du temps entre Haïfa et Tel-Aviv, est évidemment en droit de supposer que c’est le contenu de ses uvres, très critiques envers la société et le pouvoir israéliens, qu’on entend ainsi sanctionner.
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