Au Congo, Kolélas contre Kolélas : l’un soutient Denis Sassou Nguesso, l’autre est son principal concurrent
En 2015, l’aîné, Guy-Brice Parfait, quittait le gouvernement, et son cadet, Euloge Landry, y entrait. S’ils revendiquent tous deux les valeurs prônées par leur père, les fils de l’ancien Premier ministre Bernard Kolélas sont devenus frères ennemis.
Chez les Kolélas, on a la politique dans le sang. Après avoir occupé de hautes fonctions dans la diplomatie congolaise dès les années 1960, Bernard, le père, a été une figure nationale majeure au début des années 1990, tantôt dans la majorité, tantôt dans l’opposition, au gré des aléas qui ont durement secoué le pays durant cette décennie.
En parfaits héritiers, ses deux fils suivent un positionnement tout aussi oscillant, l’un dans le camp présidentiel, l’autre au sein de l’opposition, tous deux au nom du legs paternel. La belle image de ces trois Kolélas, père et fils, siégeant ensemble à l’Assemblée nationale, en 2007, sous la même bannière du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI) s’est effacée en même temps que s’est éteint le patriarche, le 13 novembre 2009.
Communication rompue
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