Maroc : le cinéma en revue

Publié le 12 septembre 2005 Lecture : 1 minute.

Wachma (« tatouage » en arabe), voilà le nom d’une nouvelle revue de cinéma. Ce nom, elle l’a emprunté à un film réalisé en 1970 par Hamid Bennani et que beaucoup considèrent comme l’oeuvre fondatrice de la cinématographie marocaine.

Au menu de ce premier numéro, deux dossiers. Dans le premier, intitulé « Générations et expériences », on peut lire des textes signés de réalisateurs comme Abdelkader Lagtaâ ou Faouzi Bensaidi ainsi que des articles de critiques tels que Mohamed Bakrim ou Kamel Ben Ouanès. Le second dossier porte sur le nord du Maroc vu par le cinéma colonial espagnol. Une thématique qui n’étonnera pas puisque Wachma est éditée (avec le soutien du Centre cinématographique marocain) par les Amis du cinéma de Tétouan, association organisatrice du Festival du film méditerranéen.

la suite après cette publicité

Malgré ses nombreuses imperfections techniques, on ne peut que saluer la naissance de cette publication bilingue (français-arabe) qui aspire à devenir une « mémoire pour les débats qui agitent le paysage cinématographique ». Wachma, de même que la toute récente Ciné.ma, éditée par l’Association des critiques du cinéma au Maroc, témoigne de l’essor du septième art dans le royaume. Toutefois, il ne s’agit pas des premières publications du genre. Les cinéphiles dont la mémoire ne flanche pas se souviennent de la parution dans les années 1970 de Cinéma 3 puis de celle, à la fin de la même décennie, des Études cinématographiques, deux revues devenues des collectors.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires