Madagascar : la chocolaterie Robert, joyau de la famille Ramanandraibe, cherche à dépasser ses frontières
Créée en 1940, l’entreprise est gérée depuis 1977 par la famille Ramanandraibe, qui en a fait un fleuron du savoir-faire malgache maintes fois récompensé.
Madagascar : trois ans pour réussir
Au pouvoir depuis la fin de 2018, Andry Rajoelina a vu la Grande Île subir de plein fouet les conséquences de la pandémie de Covid-19. À lui maintenant de prouver à ses électeurs qu’ils ont fait le bon choix.
Depuis le parking, une délicieuse odeur mêlant chocolat et fèves de cacao emplit l’air. Bienvenue chez Robert, en bordure d’Antananarivo. L’entreprise est leader sur le marché du chocolat dans la Grande île. « Sobriété, pérennité et efficacité sont nos maîtres-mots », résume Fredy Rajaonera, 70 ans, le directeur général adjoint.
La société a survécu à toutes les crises politiques de Madagascar (1972, 1991, 2002, 2009). Elle a même traversé la crise du Covid-19, qui lui a coûté 50% de ses revenus par rapport à 2019, sans licencier un seul salarié. Selon ses estimations, son chiffre d’affaires a atteint près de 3 millions d’euros en 2020. Forte d’un capital à 100% malgache, elle emploie 200 salariés en période normale, et jusqu’à 350 durant les fêtes de Noël et de Pâques.
De l’immobilier à la vanille
Surtout, la chocolaterie Robert fait partie de l’influent groupe familial Joseph Ramanandraibe, que dirige aujourd’hui Marcel Ramanandraibe, le fils du fondateur. Créé en 1927, le consortium s’est développé dans l’immobilier avant de se diversifier avec la prise de pouvoir de la seconde génération. Il a alors fait plusieurs acquisitions, dont la chocolaterie Robert en 1977. Fondée en 1940 par la famille du même nom, celle-ci avait été vendue entre-temps à la famille Berger.
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