Cameroun : guerre de succession au SDF après le retrait de John Fru Ndi
Le leader du Social democratic front (SDF) a confirmé qu’il ne « sera plus candidat à aucune élection présidentielle », ouvrant la voie à l’expression de toutes les ambitions au sein de son parti.
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John Fru Ndi, en 2011. © Sunday Alamba/AP/SIPA
Les mots utilisés par John Fru Ndi pour annoncer son retrait définitif de la course à la présidence camerounaise mêlent lassitude et espoir. « Je ne me présenterai plus à aucune élection présidentielle », a déclaré l’opposant historique à Paul Biya, devant la trentaine de journalistes qui s’étaient réunis jeudi 11 février à son domicile de Yaoundé. Pour justifier ce retrait, que plusieurs événements laissaient présager, le chairman du SDF évoque sa « fatigue ».
« À un certain âge et à un certain moment de la vie, vous devez laisser les plus jeunes continuer. Et ils doivent prendre le relais quand vous êtes encore là pour voir ce qu’ils font, ainsi vous pouvez les diriger et les corriger, a-t-il affirmé. La politique ne consiste pas à s’asseoir à Yaoundé ou à Bamenda. Il s’agit d’aller vers les gens, de les sentir. Et si je ne peux plus le faire, il faut laisser une autre personne le faire. »
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