Maroc, Tunisie, Sénégal : ce qui va changer si Veolia absorbe Suez
Une fusion des deux géants français ferait du groupe le premier opérateur en Afrique avec un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros et une présence dans une douzaine de pays. Mais le risque d’avoir à faire face à une levée de boucliers sur le continent est réel.
![Un ouvrier de Lydiec, filiale de Suez au Maroc © Abdelhak SENNA/REA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/02/18/jad20210218-eco-suez-veolia_print.jpg)
Un ouvrier de Lydiec, filiale de Suez au Maroc © Abdelhak SENNA/REA
Comme si de rien n’était… Sous les feux d’une OPA à Paris, Suez continue, en Tunisie, de peaufiner son offre pour un important contrat de délégation d’assainissement face à ses concurrents FCC Aqualia ou Àguas de Portugal.
Las ! Derrière cette apparente sérénité, rien ne sera plus comme avant pour le géant français dirigé par Bertrand Camus. Quelle que soit l’issue de l’OPA lancée par Antoine Frérot, PDG de Veolia, un nouveau rapport des forces va émerger. Sur le continent africain comme ailleurs.
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