Comment Lourenço tente de réunir Touadéra, Bozizé et les groupes armés à Luanda

Sous l’impulsion du président angolais, la CEEAC s’active sur le terrain pour convaincre les groupes de la Coalition des patriotes pour la Centrafrique (CPC) et François Bozizé de participer à un dialogue le 2 mars à Luanda.

François Bozizé, João Lourenço et Faustin-Archange Taoudéra. © Photomontage : Ben Curtis/AP/SIPA  ; 	Armando Franca/AP/SIPA ; Martial Trezzini/AP/SIPA

François Bozizé, João Lourenço et Faustin-Archange Taoudéra. © Photomontage : Ben Curtis/AP/SIPA ; Armando Franca/AP/SIPA ; Martial Trezzini/AP/SIPA

Publié le 16 février 2021 Lecture : 2 minutes.

L’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo, président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) multiplie les rencontres depuis le début de février. Selon nos informations, il a d’abord rencontré, près de Moundou, au Tchad, près de la frontière avec la Centrafrique, des émissaires de la CPC et François Bozizé.

Outre Da Piedade Verissimo, étaient présents Abakar Sabone, porte-parole de la CPC, ainsi que Jean-Francis Bozizé et Makime Mokom, fils et neveu de l’ex-président Bozizé – selon nos sources, Mokom, ancien ministre et commissaire de police a d’ailleurs été récemment radié de la police pour atteinte à la sûreté de l’État et participation à une rébellion.

François Bozizé, toujours retranché avec sa garde armée personnelle dans sa région de Bossangoa, a un temps envisagé de se présenter en personne, mais il a ensuite préféré dépêcher ces émissaires. En son absence, les participants ont cependant discuté des « paramètres d’un dialogue inclusif et inter-centrafricain ».

Rendez-vous pris avec Noureddine Adam

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