Guerre de succession chez les Obiang : ce que la justice espagnole reproche au frère de la première dame

Exilé à Dubaï, le beau-frère du président équato-guinéen s’est engagé à se présenter le 9 mars devant le juge. Jeune Afrique a eu accès aux éléments en possession des enquêteurs espagnols. 

Le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, entouré de ses fils Gabriel (g.) et Teodorín. © Photomontage : Ronald Zak/AP/SIPA ; Ludovic Marin/AP/SIPA ; Frank Franklin II/AP/SIPA

Le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, entouré de ses fils Gabriel (g.) et Teodorín. © Photomontage : Ronald Zak/AP/SIPA ; Ludovic Marin/AP/SIPA ; Frank Franklin II/AP/SIPA

GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 18 février 2021 Lecture : 3 minutes.

Candido Nsue Okomo, 43 ans, doit personnellement se présenter devant le juge espagnol Manuel García-Castellón : il s’agit de la seule condition pour que ce dernier accepte de lever la demande d’extradition introduite par la justice ibérique auprès des autorités émiraties.

Madrid, qui le soupçonne également de blanchiment et de détournement de deniers publics, avait auparavant émis une commission rogatoire internationale, afin de demander une perquisition. Le magistrat a d’abord rejeté la requête de l’intéressé qui proposait une audition par visioconférence. Les enquêteurs suspectent le frère de la première dame de Guinée équatoriale, Constancia Mangue Nsue Okomo, d’être à l’origine du recrutement d’un ancien commissaire de police espagnol, José Manuel Villarejo.

Les détails de « l’enquête »

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