Interdit d’interdire

Publié le 12 juillet 2004 Lecture : 1 minute.

L’écrivain nigérian Wole Soyinka, Prix Nobel de littérature 1986, a fait une incursion à
Addis-Abeba dans les premiers jours de juillet pour faire un peu de lobbying en faveur de la liberté de la presse et des journalistes en Afrique. Il a rencontré le président de la Commission de l’Union africaine, Alpha Oumar Konaré, pour tenter de le rallier à sa cause.
Soyinka estime indispensable de mettre en place un cadre légal et institutionnel panafricain qui protégerait les journalistes, trop souvent victimes de l’arbitraire des États. En 2003, 170 cas ont été répertoriés sur le continent, actions dites « légales » ou « judiciaires » contre des journaux ou menaces et intimidations personnelles.
À l’appui de ses propos, Wole Soyinka a produit une liste des récentes violations de la liberté de la presse en Afrique. Parmi elles figure la saisie, en mai dernier à Conakry, du n° 2260 de Jeune Afrique/l’intelligent qui présentait le récit exclusif de la démission
de François Lonsény Fall de son poste de Premier ministre.

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