… Et aussi

Publié le 12 juillet 2004 Lecture : 1 minute.

Just a kiss, de Ken Loach (sortie à Paris le 14 juillet)
À la maison, Casim Khan, fils aîné d’une famille de Pakistanais installée en Écosse, file doux : il obéit à ses parents, parle en penjabi, se comporte comme un bon musulman et accepte d’épouser, pour respecter la tradition, une cousine restée au pays natal. Dès qu’il sort, il veut faire ce que font tous les jeunes de sa génération dans le pays où il vit, il travaille comme DJ dans une discothèque et, inévitablement, il tombe amoureux. Pas de chance : la jeune femme est une catholique irlandaise, belle et indépendante, qui ne voit aucune raison de se plier à des coutumes qui lui paraissent d’un autre temps. Que va faire Casim ? Dur, dur d’être un immigré de seconde génération ! Comme d’habitude, Ken Loach s’attaque avec énergie à un sujet de société et plaide pour la générosité et la tolérance. Le grand défenseur de la classe ouvrière britannique et de tous les opprimés de la planète est hélas ! moins convaincant que d’habitude dans ce film dépourvu d’humour et parfois manichéen.

Khorma, le crieur de nouvelles, de Jilali Saadi (sortie à Paris le 14 juillet)
Considéré comme un simple d’esprit, Khorma réussit à se faire nommer responsable des rites mortuaires dans un quartier pauvre d’une petite ville tunisienne. On le croyait inoffensif, il se révèle démoniaque, assoiffé de pouvoir, remettant en question cet ordre établi dont se veulent garants les notables qui lui ont confié sa charge. Un beau personnage qui permet au réalisateur, avec ce premier film audacieux, de peindre avec justesse la vie de tous les jours dans la province tunisienne et de se moquer, sans méchanceté mais avec un regard perçant, des hypocrisies et des travers de la société traditionnelle.

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