Cacao, huile d’olive, mangues : la certification aide-t-elle vraiment les producteurs africains ? (3/3)

La certification des produits agricoles africains bat son plein, portée par la demande des pays développés. Mais ces labels, tous conçus en dehors de l’Afrique, font débat depuis des années. 

Fèves et grains de cacao. © Yai – Fotolia

Fèves et grains de cacao. © Yai – Fotolia

ESTELLE-MAUSSION_2024

Publié le 24 mars 2021 Lecture : 4 minutes.

Dans un parc photovoltaïque, en Afrique du Sud, en mars 2016 (photo d’illustration). © Schalk van Zuydam/AP/SIPA
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Comment l’Afrique fait sa révolution verte

Dans l’agriculture, l’énergie ou encore la finance, l’Afrique, longtemps spectatrice, a fini par s’emparer des enjeux climatiques…

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Cacao ivoirien certifié « Rainforest Alliance », huile d’olive tunisienne estampillée « agriculture biologique », mangues sénégalaises labellisées « commerce équitable »… La certification des produits agricoles africains bat son plein, portée par la demande des pays développés. Cette agriculture pour l’export est encouragée par les États du continent puisqu’elle est censée générer recettes et emplois. Mais ces labels, tous conçus en dehors de l’Afrique, font débat depuis des années.

Le label biologique permet de nous différencier de la concurrence

Gage de qualité et « d’éthique » pour les consommateurs, leur impact sur les économies et les producteurs africains se révèle mitigé. Certains, comme le spécialiste du cacao au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), François Ruf, dénoncent même une « arnaque ».

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