Cours de langue
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Plusieurs chefs d’État africains se sont exprimés à la tribune de la troisième conférence
de l’Union africaine en kiswahili, promue langue officielle de l’organisation panafricaine. Le premier à l’avoir fait a été le président mozambicain Joaquim Chissano, qui a eu droit à une longue ovation lorsqu’il a annoncé sa retraite politique au lendemain du scrutin présidentiel de décembre 2004 dans son pays. « L’an prochain, je serai peut-être au sommet de Khartoum, mais ce sera dans les rangs de la société civile », a indiqué l’intéressé. Outre Chissano, les présidents kényan, zambien et tanzanien se sont également exprimés en kiswahili. Quant au chef de l’État nigérian,
Olusegun Obasanjo, nouveau président en exercice de l’organisation panafricaine, il s’est
seulement contenté de dire quelques mots dans cette langue parlée en Afrique orientale et
australe et dont les subtilités lui échappent.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise