Présidentielle au Congo : sept candidatures validées par la Cour constitutionnelle
La Cour a validé la candidature du président sortant, Denis Sassou Nguesso, ainsi que celles de ses anciens ministres devenus opposants, Guy-Brice Parfait Kolélas et Mathias Dzon. La candidature de Michel Mboussi Ngouari a en revanche été rejetée.
On sait désormais qui fera face à Denis Sassou Nguesso, investi par le Parti congolais du travail (PCT) le 8 janvier dernier pour briguer un quatrième mandat consécutif, lors de la présidentielle du 21 mars prochain. Outre la candidature du président sortant, six autres ont été validées par la Cour constitutionnelle, sur les huit dossiers sur lesquels elle s’est penchée.
La candidature de Michel Mboussi Ngouari, qui se réclame de l’opposition modérée, n’a pas été retenue. Il lui est reproché de ne pas avoir présenté notamment « un certificat médical délivré par les médecins assermentés et une déclaration de moralité fiscale », a expliqué Auguste Iloki, président la Cour constitutionnelle. La Cour a également relevé « une incohérence entre la signature apposée au bas de sa déclaration de candidature et le spécimen de celle produite au dossier ».
Kolélas et Dzon en lice
Le chef de l’État sortant aura notamment pour adversaire son ancien ministre des Finances (1997-2002), Mathias Dzon. La candidature de l’ancien ministre de la Fonction publique de Denis Sassou Nguesso, Guy-Brice Parfait Kolélas, arrivé deuxième à la présidentielle de 2016, a également été retenue. Tout comme celles du député Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, de le pasteur et ancien aide de camps de Denis Sassou Nguesso, Albert Oniangué, de l’inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé, et de Dave Mafoula, 38 ans, sans étiquette politique.
Président de la République populaire du Congo de 1979 à 1992, Denis Sassou Nguesso avait perdu la première élection pluraliste organisée dans le pays en 1992, remportée par Pascal Lissouba, qu’il a ensuite évincé au terme d’une guerre civile, en 1997. Denis Sassou Nguesso a remporté toutes les élections depuis 2002. Le scrutin présidentiel de 2016 a été le plus contesté. L’épiscopat s’est dit récemment « inquiet » de la transparence de la présidentielle du 21 mars, notamment en raison du couvre-feu imposé pour cause de pandémie.
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