Vive la science !
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, donnera le coup d’envoi, le 16 juin, à Ouagadougou, de la construction de l’Institut d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE). L’établissement compte accueillir quelque 1 000 étudiants, ingénieurs et techniciens des 53 pays d’Afrique, mais aussi de tous les autres continents. Le 2IE est né de la rencontre d’une initiative de l’institut Mandela – fonder une structure universitaire panafricaine dédiée aux sciences et à la technologie – et d’une école déjà existante – l’Institut inter-États d’enseignement supérieur et de recherche dans les domaines de l’eau, l’énergie, l’environnement et les infrastructures (EIER-ETSHER). Objectif : enrayer la fuite des cerveaux et augmenter l’attractivité scientifique du continent. « La croissance économique est bonne en Afrique, mais le facteur limitant, ce sont les ressources humaines », estime le directeur général de l’EIER-ETSHER, Paul Ginies. Coût de la première phase du projet (2006-2010) : 18,7 milliards de F CFA, financés par la France (à hauteur de 6,5 milliards), la Suisse (2,5) et le Burkina (2).
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise